
Par la suite, l'histoire prend du relief et fait évoluer les personnages considérablement. Franchement, je ne peux pas dire que je m'y suis attachée. S'ils peuvent parvenir à nous toucher parfois, ils sont néanmoins pleins de vices et d'égoïsme qui empêchent de ressentir réellement de l'empathie pour eux. Nana est parfois une femme manipulatrice et presque cruelle tandis qu'à d'autres elle ressemble à une petite fille, perdue.
L'histoire dénonce les moeurs corrompues de l'époque d'une manière franchement frappante car l'intrigue devient grave et tourne de manière désastreuse pour les personnages tout en conservant un réalisme d'ailleurs propre à l'auteur qui est admirable et assez saisissant. Je ne sais pas si Zola a cherché à donner une leçon de morale mais il nous montre ici à quel point la droiture, la simplicité et le fait de résister à la tentation sont importants.
La fin n'est pas forcément celle à quoi je m'attendais même si j'étais sûre et certaine que ça finirait mal. J'ai bien aimé, d'ailleurs, la froideur avec laquelle les événements sont alors contés comme pour nous dire que la vie continue et que Nana aura été une étoile filante dans la vie des personnages, éclatante, et rapide mais qu'au fond tout ça a peu d'importance face au monde entier, si vaste.
Myfic-OP, Posté le mardi 29 avril 2014 15:25
Je dois l'ire Au Bonheur des Dames, mais j'avoue n'être que très peu motivée, je lirai ton article au retour de mes vacances histoire de me faire une idée ^^